LA BONNE REPRODUCTRICE
 
·        C’est une femelle dont on peut certifier le nombre de petits qu’elle a eus dans ses premières portées, combien elle en a élevés, combien sa mère avait eu de portées et de combien de lapereaux. On doit pouvoir connaître également les performances de sa grand-mère.
·        De même, il faut savoir si son père était issu d’une mère et d’une grand-mère prolifique.
·        Bref, sur le pedigree doivent figurer tous les records de l'animal vendu et de ses ancêtres, jusqu'à la troisième génération. Si l'on ne possède pas de pedigree permettant de donner ces garanties, il ne faut pas se désoler. On peut soi-même arriver à un résultat identique en sélectionnant patiemment les meilleurs sujets, les plus prolifiques, pendant trois générations.
·        On peut alors établir soi-même des pédigrées de grande valeur, avec preuves à l'appui.
·        Il est possible de juger de la valeur d'une femelle à sa troisième portée. On sait alors si elle accepte facilement le mâle, si elle a eu au moins 7 petits par portée qu'elle amène à 1,8 kg au minimum en 8 à 9 semaines.
·        Trois générations d'animaux de cette valeur sont une garantie réelle pour l'acheteur, mais qui exige de la part du cuniculteur beaucoup d'exactitude, de persévérance dans la sélection et surtout d'honnêteté.
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·        IL NE FAUT PAS COMPARER
·        LA CUNICULTURE À L'AVICULTURE
 
·        C'est vraiment une idée fixe dans le public de ranger, d'un côté, le bétail (bovins, caprins, ovins, porcins) et, de l'autre, les lapins et volailles, comme si ces deux dernières productions étaient du même ordre.
 
·        A quoi tient cette confusion ?
·        D'abord à ce que sur les marchés, ces deux produits sont présentés l'un à côté de l'autre. Peut-être aussi parce qu'ils ont tous deux la viande blanche et une certaine ressemblance au goût.
·        Lorsqu'on aborde l'industrie du lapin, il ne faut pas se référer à celle de la volaille qui ne lui ressemble en rien. 
·        Dès lors, faut il chercher des analogies avec la production du boeuf par exemple ? Pas davantage.
·        La production du lapin est une activité tout à fait particulière. On ne peut la comparer à celle d'aucun autre animal domestique.
·        Le lapin est un animal qui met au monde de nombreux petits à la fois ; un animal qui est extrêmement sensible à la chaleur, au froid, aux changements de température, à la qualité de l'eau, aux changements de nourriture, de local et de propriétaire. Que de facteurs multiples à considérer avant même de parler des facteurs héréditaires !
·        Les problèmes en ce qui concerne les bovins, notamment, sont très différents.
·        En un mot, dans l'élevage du lapin il ne faut pas imiter les méthodes employées dans les autres élevages, mais se dire que l'élevage du lapin est une activité tout à fait spéciale.
 
 



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