Document mis à notre disposition par
Monsieur Foncoux Christian  Juge AOP et  Volaille
Nous l'en remercions 



La caille des blés ou caille européenne
 
Le temps où la caille européenne laissait entendre son appel sonore dans presque tous les champs de blé est maintenant révolu.
C’est une espèce de caille que nous ne trouvons pas beaucoup tant chez les éleveurs qu'en expositions. Ce n'est bien sûr pas un oiseau d'élevage sans problème en comparaison avec la caille japonaise ou la caille naine de Chine mais on peut cependant en obtenir de beaux résultats.
 
La caille des blés a une taille de plus ou moins 17 cm, mais elle est surtout plus élancée et plus jolie.
Dans son ensemble, elle est beaucoup plus petite, comptez qu’elle est un tiers plus petite que la caille japonaise.
La forme aussi est plus fine, plus pointue en comparaison avec sa cousine qui donne une impression arrondie et plus lourde.
Elle possède des rémiges pointues par contraste avec l’autre qui a les rémiges plus arrondies.
Sur le plan de la couleur aussi, il existe une différence précise : la couleur de la caille indigène est un peu plus pâle, un peu plus grise, un peu plus crème de telle sorte que la couleur de camouflage est plus efficace.
Par comparaison avec la japonaise de couleur sauvage, chez qui il existe des exemplaires très brun foncé, la différence de couleur saute immédiatement aux yeux. Pour le reste, le patron du dessin est comparable, avec seulement cette différence que les deux striures du dos ne se prolongent pas d’une façon aussi rectiligne vers l’arrière sur la couverture dorsale mais à hauteur de la partie inférieure du dos, elles se dirigent un peu plus vers l’extérieur et en outre, les striures deviennent localement un peu plus larges pour se rétrécir à nouveau vers le croupion.
Chez le coq, le dessin de la gorge est aussi quelque peu différent de celui de son cousin japonais. La bande du cou d’un coq japonais est de forme un peu plus circulaire.
Le coq de la caille des blés est aussi un peu plus talentueux en ce qui concerne ses capacités de chanteur, par son intensité presque incroyable pour un si petit gallinacé.
Hélas, il y a un certain nombre de croisements, notamment avec aussi la caille arlequin, ce qui comporte le risque de commencer un élevage avec des cailles indigènes non pures.
 
Description
La couleur du plumage et ses marques peuvent différer d’un individu à l’autre.
 
Le coq 
Tête : dessus de la tête noire avec plumes à lisérés isabelle. Une raie sourcilière isabelle prenant naissance sur le bec, surmonte l’œil et se termine dans la nuque. Une autre raie brunâtre part de la mandibule inférieure du bec en passant en dessous de l’œil, à travers la région auriculaire.
Gorge et menton : blanchâtres teinté d’isabelle. Une double raie circulaire descend de la région auriculaire, formant une sorte de double collier à la base du cou.
Poitrine : jaune brunâtre chaud avec rachis d’un blanc jaunâtre.
Flancs : brun noisette roussâtre avec larges raies crème sur les rachis, les plumes étant partiellement bordées de noir.
Ventre : clair, plumes bordées de traits roux.
Ailes : petites couvertures : brunes, plumes liserées d’isabelle. Moyennes couvertures : d’un brun olive avec raies brunes à isabelle, bordés de noir.
Rémiges primaires : d’un gris brun clair. Rémiges secondaires : marquées de noir.
Queue : rectrices d’un brun noirâtre, rachis rayés de brun pâle.
Bec : gris brun corne.
Tarses et doigts : couleur chair à corne roussâtre.
Iris : brun à jaunâtre.
 
NB : Le dessin du plumage est très difficile à décrire, le brun, le noir, le fauve et l’isabelle s’entremêlant souvent.
 
La poule
La femelle ne possède pas de noir à la gorge mais quelques points noirs sur la poitrine qui va du jaune brun au jaune roussâtre. 
Flancs : moins roux. 
Les bandes gutturales circulaires de la face ne sont visibles qu’en partie (beaucoup moins franches).
 
L’œuf 
Poli est piriforme arrondi - grandeur 30 x 23 mm environ. La couleur de l’œuf peut différer, mais généralement il est de couleur crème à ocrée avec des taches marron roux nombreuses et relativement grandes. On connaît cependant des œufs avec un pointillé plus léger et plus régulier sur fond plus clair
 
Elevage
Aujourd’hui, on accorde peu à peu de plus en plus d’importance à l’élevage de ces oiseaux de sorte que la survie en volière est déjà bien assurée.
L’élevage des cailles ne posent pas de problèmes lorsqu’on possède une couveuse; lorsqu’on peut y consacrer un peu de temps et que la volière est bien adaptée. L’aménagement de son lieu de séjour est d’une grande importance. Elles peuvent même couver elles-mêmes.
Vous pouvez stimuler le couple en imitant son environnement naturel le mieux possible. Des mottes de gazon, des roseaux, un petit coin garni d’orties, d’herbe où elles pourront se cacher pour couver. La caille des blés aime l’intimité.
 
Couveuse
La ponte des œufs débute habituellement en mai et une ponte normale est constituée de 9 à 10 œufs. Les œufs peuvent être enlevés quotidiennement et placés dans une couveuse. C’est le moyen le plus sûr pour l’élevage mais quand on a la chance de pouvoir réaliser un élevage naturel, il ne faut pas la laisser passer. Cela donne généralement les meilleurs résultats.
La couvaison dure de 16 à 17 jours. Une petite caille indigène nouvellement née possède un contraste de couleurs plus grand que celui d’une caille japonaise de couleur sauvage. Le mieux est de placer un tel poussin d’un jour dans une couveuse où règne une température de 38°. De l’eau de boisson pure dans une petite soucoupe peu profonde est d’une grande importance de telle sorte qu’il n’y ait aucun risque de noyade, ceci est très important. Placer des graviers dans l’eau est une bonne solution. Très importante aussi est la première farine pour poussins que l’on peut épandre sur le sol de telle sorte que les cailleteaux puissent la prendre aisément. En les nourrissant d’une bonne farine pour cailles, des vers de farine et de la pâtée d’élevage, on obtiendra de bons résultats.
 
Lorsqu’après quatre semaines environ, la température de l’éleveuse est stabilisée vers 25°, les jeunes peuvent être placés dans une volière extérieure. Les jeunes cailles doivent être dans un état permanent de propreté. Des dispositions doivent être prises pour qu’elles ne se blessent pas la tête car elles peuvent très bien s’envoler vers le haut si elles sont effrayées.
 
Les jeunes seront bagués avec une bague de 5,5 mm.
 
Expositions
Les jeunes cailles indigènes se laissent plus facilement dresser si elles ne sont pas logées dans un trop grand espace. Vous commencerez le dressage le plus tôt possible en leur présentant un ver de farine dans la main comme nourriture. Cela peut parfois durer avant d’y arriver mais vous serez avantagé dans les concours avec des cailles apprivoisées et dressées.
Si vous avez l’intention d’exposer des cailles des blés, il est conseillé de fixer une épaisseur de mousse de 2 à 3 cm au plafond de la cage d’exposition afin qu’elles ne se blessent pas en sautant lorsqu’elles sont effrayées.
Si vous sélectionnez les jeunes cailles selon le standard et qu’elles sont en excellente condition, vous verrez que l’on peut en obtenir de beaux résultats en exposition.
 
Eleveurs enregistrés
DE SUTTER Pascal 0491 44 05 24 - dragoscal@live.be
GUERET Chantal 068/55.19.42
MICHAUX André 080 75 12 90 - closdestembais@base.be 0496 41 10 34
PETIT Valentin 061 21 56 76 - philippe.petit@swde.be
SCHROEDER Marcel 080 54 85 64
SCHUR Leonardo rue Maison 74 à 9956 Hacheville Helzen Luxembourg
CROWET Fréderic 0497 19 45 69 - mimi-888@hotmail.com
TAILLADA Emmanuelle 0497 37 33 02 - roland.pascal@aefs.be
CROWET Fréderic 0497 19 45 69 - mimi-888@hotmail.com
VERHAEGEN Willy 015 23 36 63
 
RDCF-2013
 


 
 



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