Pour préserver la santé de vos lapins,
évitez la surconsommation d’aliment
 
 Le lapin, c'est d'abord un animal producteur de viande, l'un des meilleurs, et il importe de prendre en considération les résultats des recherches nutritionnelles entreprises dans ce domaine.
Le coût élevé des aliments doit donc conduire les éleveurs à surveiller au plus près les rations. Nourrir trop ou trop peu, peut s'avérer très coûteux, à la fois au plan des coûts alimentaires et des facultés de reproduction des sujets.
Une nourriture insuffisante peut poser des problèmes précoces de reproduction, spécialement en période prolongée de mauvais temps.
Cependant, la suralimentation peut conduire non seulement à un engraissement excessif des lapines reproductrices, et des difficultés dans leur reproduction, mais encore peut-être, responsable de portées réduites, et à des coûts alimentaires accrus sans nécessité.
Les chercheurs ont constaté, grâce à des essais effectués sur d'autres animaux producteurs de viandes, que pour la meilleure efficacité de l'aliment et de la reproduction, les sujets doivent être nourris en groupes.
Par exemple, un groupe d'animaux au sevrage jusqu'à 3 mois et demi et 4 mois d'âge, doit recevoir une alimentation couvrant ses besoins de croissance. Un second groupe comprendra les animaux au-delà de 4 mois avec les femelles en première gestation et réclamera légèrement moins de nourriture que le premier groupe.
Le dernier groupe sera constitué des sujets plus âgés recevant sensiblement moins d'aliment.
Les recherches montrent, par ailleurs, qu'une sous ou une sur-alimentation s'accompagnent, surtout chez les femelles, d'une détérioration des performances de reproduction.
Ou bien les sujets ne se reproduiront pas du tout, ou bien les chaleurs seront retardées, causant de difficiles problèmes de reproduction. Un troupeau suralimenté doit être replacé sur une ration lui permettant de rétablir des conditions de reproduction normales.
Les femelles âgées ou celles ayant récemment allaité, doivent recevoir un régime riche en énergie, de telle sorte qu'elles soient mises dans les conditions favorables à la reproduction. Bien que l'on connaisse depuis longtemps comment couvrir les besoins en protéines, il est encore possible de suralimenter un animal en protéines.
Les aliments composés riches en protéines sont bien connus, et sont faciles à employer, mais il est prouvé indiquent de nombreux éleveurs, que dans la plupart des troupeaux, le taux énergétique est beaucoup plus important , au-delà d'un certain niveau, que le taux protéique.
La plupart des sujets ont des performances meilleurs s'ils reçoivent davantage d'énergie, et moins de protéines dans leur aliment. En conséquence, il faut essayer d'obtenir une ration qui satisfasse les besoins des sujets en croissance, et ceux des sujets en reproduction.
Certains chercheurs recommandent que les reproducteurs reçoivent seulement des protéines (luzerne, soja, etc...) en combinaison avec la quantité correcte de fourrage, afin d'obtenir les meilleurs résultats dans la reproduction, et les coûts de revient alimentaire les plus bas. Il est admis qu'en suivant ces indications, il faudra légèrement plus de temps pour obtenir les poids habituels.
En revanche, vous obtiendrez ainsi un sujet solide, avec une chair ferme, de meilleures facultés de reproduction, plutôt qu'un animal trop lourd et finalement moins efficace.



 
 



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